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“Sufragio efectivo, no imposición"

Andrés Manuel
López Obrador


“...la última de las palabras corresponde al pueblo"

Profirio Muñoz Ledo

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El programa "La verdad sea dicha" de la semana se encuentra al final del blog.

* Hoy es jueves, septiembre 14, 2006

Artículo en Le Monde traducido al español

2:43 p. m.

Ponemos a su disposición un artículo que publica hoy "Le Monde", que pondremos en español, mientras tanto, aquí está:


Officiellement, il a perdu la bataille. Mais il occupe le terrain avec une ardeur redoublée. Son visage est partout : sur les murs de Mexico, les tracts de ses partisans, les caricatures des journaux, et aux actualités télévisées où les commentateurs s'efforcent de décrypter ses intentions. On ignorait encore, à la veille du week-end, s'il allait ou non, au cours de la Convention nationale démocratique convoquée pour le 16 septembre, se faire proclamer "commissaire du peuple", chef de la "résistance civile", voire "président du Mexique" pour mieux défier ses adversaires conservateurs. Ceux qui, il en est convaincu, lui ont "volé" son élection.

Plus que jamais, Andres Manuel Lopez Obrador, candidat malheureux de la gauche au scrutin présidentiel du 2 juillet, divise l'opinion de son pays. Est-ce un fou déconnecté de la réalité, ou un visionnaire décidé à la changer ? L'accoucheur d'un nouveau Mexique, ou son incendiaire ?

Celui que la presse a surnommé "AMLO" - et ses ennemis "MALO" : "mauvais" en espagnol - a montré peu d'intérêt jusqu'ici pour le reste de la planète. A 53 ans, il se flatte de n'avoir presque jamais voyagé : quelques brefs congés à Cuba, phare de sa jeunesse, et une seule incursion aux Etats-Unis. L'"empire", le "contre-empire". A quoi bon aller voir la Chine, l'Europe ou même le Brésil ? Devant des diplomates déconcertés par l'indigence de sa doctrine, il a prétendu que "la meilleure politique étrangère, c'est une bonne politique intérieure".

Le Mexique est son exclusive passion. Durant les six mois de la campagne présidentielle, il a parcouru en voiture 140 000 kilomètres, parlé dans 681 meetings auxquels ont assisté 3 500 000 personnes, visité au moins 4 fois chacun des 31 Etats de la fédération. Sans oublier la capitale, son fief depuis qu'il en a été maire et y a créé des allocations pour les mères seules, les personnes âgées ou les handicapés. Qui, mieux que lui, sait "prendre le pouls du peuple" ? Et le peuple, qui ne se trompe jamais, devait le choisir. Tout autre résultat ne peut s'expliquer que par un complot des puissants.

La carrière d'"AMLO" a pris son essor à Mexico, ville qui concentre plus du tiers du produit intérieur brut (PIB) national et où s'étalent au grand jour les privilèges, même si le nom de ses avenues rappellent de glorieux épisodes : "Insurgentes" (Insurgés), "Revolucion", "Division del Norte" (l'armée du légendaire Pancho Villa), ou "Emiliano Zapata". Lui, pourtant, se réclame non pas des chefs révolutionnaires de 1910, mais de l'avocat indien Benito Juarez, modèle d'ascension sociale par le labeur et l'intégrité, qui, un demi-siècle plus tôt, avait défendu les réformes libérales et mené la lutte contre la réaction conservatrice. "1810 (l'aube du combat contre la tutelle espagnole), 1910, 2010...", lit-on aujourd'hui sur des banderoles dressées sur la grand-place du centre historique, pour suggérer qu'une nouvelle révolution mexicaine, celle du troisième millénaire, est déjà en marche.

D'instinct, comme en 2005 - quand ses ennemis avaient tenté de le rendre inéligible -, l'ancien maire a investi ce périmètre sacré du politique où s'inscrivent les ruines du Templo Mayor des Aztèques, la cathédrale baroque et le palais présidentiel. Sur l'immense place se déploient les tentes abritant, jour et nuit, les délégations venues des quatre coins du Mexique pour soutenir la revendication de leur héros.

Lopez Obrador, pourtant, n'est pas originaire de la capitale. Ses racines se trouvent dans le petit Etat méridional de Tabasco, sur la côte atlantique, connu pour sa cuisine épicée et ses puits de pétrole. Fils de commerçants, aîné de sept frères, Andres Manuel a passé au Tabasco l'essentiel de sa vie, jusqu'en 1995. "Dans cette partie tropicale du Mexique, a-t-il écrit, les rivières débordent, le ciel est enclin à la tempête, la végétation se soulève, la chaleur du printemps ou l'ardente canicule allument les passions." La volonté de surmonter par l'ascétisme une nature excessive : telle est l'une des clés du personnage, selon l'historien Enrique Krauze, directeur de la revue Letras libres, qui a diffusé parmi les élites mexicaines l'image inquiétante d'un "AMLO" en "Messie tropical".

Lui-même ne s'est-il pas défini comme "très démocrate et très mystique" ? Son culte de la "démocratie populaire", alors qu'il n'a que mépris pour les institutions de la démocratie libérale, l'incite à excuser les lynchages parfois commis dans les villages indiens, car "il ne faut pas s'immiscer dans les croyances des gens".

La droite n'oublie jamais de rappeler la singulière propension du "rayon d'espérance" (l'un des surnoms de Lopez Obrador) à mobiliser la rue pour contester le verdict des urnes. N'a-t-il pas, jadis, organisé une grève du secteur pétrolier de Tabasco, puis mené ses troupes jusqu'à la capitale, après avoir perdu l'élection au poste de gouverneur ? Aux yeux de ses adversaires, son comportement actuel confirme qu'il était bien "un danger" pour le pays et justifie la propagande agressive menée contre lui. Mais pour ses admirateurs, pleins d'une ferveur quasi religieuse, sa trajectoire illustre un engagement profond en faveur des plus pauvres.

Il a milité très jeune. Son mentor n'est pas un cacique du Parti révolutionnaire institutionnel, le PRI déjà ossifié, mais un authentique poète, Carlos Pellicer. Le premier travail de cadre d'"AMLO", à la tête de l'Institut indigéniste du Tabasco, le met au contact de la misère des communautés chontales, descendantes des bâtisseurs de Chichen-Itza, pour qui il construit des habitations en dur et des centres sanitaires. Les choses se gâtent lorsqu'il entreprend de réformer le Parti révolutionnaire institutionnel (PRI) local en s'inspirant de l'expérience cubaine.

Désavoué, "AMLO" s'exile à Mexico, où il avait passé sa licence de sciences politiques. Bientôt il rejoint le Parti de la révolution démocratique (PRD), fondé en 1989 par Cuauhtémoc Cardenas (le fils du célèbre président Lazaro Cardenas), terre d'accueil des oppositions de gauche.

Le courant cardeniste, l'un de ceux qui traversent ce parti en perpétuel chantier, ne cache pas ses réserves au sujet d'"AMLO" - même s'il les exprime à mi-voix. Tous les dirigeants du PRD serrent aujourd'hui les rangs derrière le leader charismatique et feignent de croire au mythe de l'"élection confisquée" par la droite, bien que l'argumentation, sur ce point, ait connu quelques notables variantes depuis le 2 juillet. "Andres Manuel n'est pas un démocrate, souligne un ancien membre de l'équipe de Cuauhtémoc Cardenas à Mexico. Il ne cherche pas des interlocuteurs, mais des opérateurs. Et il n'accorde sa pleine confiance qu'aux gens du Tabasco."

La mise à l'écart assez brutale de Cuauhtémoc Cardenas, longtemps seule autorité morale du PRD, au profit de transfuges du PRI - tel le nouveau maire de Mexico, Marcelo Ebrard -, a coûté à "AMLO" quelque 600 000 voix, si l'on en croit une étude de l'Institut Parametria publiée fin juillet. Or le candidat de la droite catholique, Felipe Calderon, n'a gagné qu'avec 233 000 voix d'avance. "La façon dont on a traité Cardenas était une faute politique", admet Antonio Lopez Iñiguez, militant de longue date du PRD.

"J'ai voté AMLO, je comprends l'énorme frustration des gens. Mais le PRD porte aussi une responsabilité dans sa défaite, et j'attends son autocritique. Pour le moment, il n'y en a aucune !, s'écrie la féministe Marta Lamas. Il a oublié les classes moyennes, négligé les universitaires et les revendications féministes. Quand Andres Manuel parle de "purifier les institutions de la République", je trouve ça effrayant. Et s'il compte réellement se proclamer président, c'est un chemin où je ne le suivrai pas." La tendance pragmatique de l'entourage du "caudillo" tente de le ramener vers une voie plus raisonnable : lutte parlementaire, appuyée sur un fort mouvement populaire.

Car les derniers sondages sont alarmants. Si 24 % des Mexicains continuent de penser qu'"AMLO" a gagné l'élection du 2 juillet, 59 % ont une mauvaise opinion de lui, et 7 % seulement approuvent la "résistance civile pacifique", surtout depuis qu'elle s'est concrétisée, fin juillet, par l'occupation permanente de l'avenue Reforma (8 kilomètres !), source de pénibles embouteillages dans la capitale.

Cette initiative, dont les cadres du PDR constatent, un peu tard, le caractère désastreux, vient des inconditionnels d'Andres Manuel, un petit groupe prêt à le suivre jusqu'au bout pourvu qu'il porte haut la bannière de l'utopie. On y retrouve la romancière Elena Poniatowska, figure de la gauche historique tout comme la vieille militante des droits de l'homme Rosario Ibarra, la comédienne Jesusa Rodriguez, qui a lancé un "front de résistance culturelle", ou encore Carmen Lira, directrice de l'influent quotidien La Jornada. Haï dans les beaux quartiers, "AMLO" attire toujours la sympathie de nombreuses femmes des milieux populaires ou intellectuels, sensibles à son audace mêlée de timidité, à son image austère de veuf élevant seul ses trois fils, à un accent de sincérité resté intact au fil des ans.

Autant d'atouts pour une nouvelle candidature s'il accepte de faire enfin son deuil d'une victoire qu'il avait crue acquise, et se plie aux règles du jeu démocratique. Mais cette révolution mentale est sans doute, pour lui, la plus difficile.

Joëlle Stolz, correspondante au Mexique


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Aquí pondremos la traducción:

López Obrador: El "mesías tropical"

Oficialmente, perdió la batalla. Pero ocupa terreno con un ardor redoblado. Su cara está por todas partes: en las paredes de México, D.F., en los panfletos de sus seguidores, en las caricaturas de los periódicos, y en las noticias dónde los comentaristas se esfuerzan por descifrar sus intenciones. Aún es desconocido, en la víspera del fin de semana, si será o no, durante la Convención nacional democrática convocada para el 16 de septiembre, proclamado un "comisionado de la gente", "jefe de la resistencia civil", o incluso "presidente de México" para desafiar mejor a sus adversarios conservadores. Aquéllos que, está convencido, le "robaron" la elección.

Más que nunca, Andrés Manual López Obrador, desafortunado candidato de la izquierda en la elección presidencial del 2 de julio, divide la opinión del país. ¿Está desconectado de la realidad, o es un visionario decidido a cambiarla? ¿Es el obstetra de un nuevo México, o su incendiario?


Por : trueeyes




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